11 décembre 2012
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Murray Head, c'était mon premier concert ! Je devais avoir entre 10 et 12 ans et j'en garde un très bon souvenir. C'étaient mes soeurs qui m'avaient sorti et je me souviens très bien que l'une d'elle s'était déchiré le pantalon là où il faut pas ! Je dis pas laquelle, je la soupçonne d'en avoir encore honte mais à part ce dramatique incident, quel spectacle ! Tantôt Murray Head disparaissait dans un nuage de fumée pour réaparaître à l'autre bout de la salle... Tantôt la scène représentait une pièce renversée : le sol était au mur, avec des tables et des chaises collées. Lorsque le chanteur, suspendu à un cable, levait les bras vers le ciel, il les levait en fait vers nous ! Des effets de scènes terribles, entrecoupés de balades plus intimistes... C'était énorme.
Son dernier album est une réussite. Certains morceaux sont certes un poil commerciaux, mais on est quand même loin de l'époque "One Night in Bangkok". Ca reste de la Pop, avec parfois quelques nuances un peu Country. Il y a de chouettes balades et quelques reprises plus ou moins réussies (Gimme some lovin, pas mal, Beds are burning, pas terrible...). Au fond, rien de vraiment mémorable, comme le fut son fameux "Say it and so, Joe", mais on ne zappe aucun morceaux et on ne s'en lasse pas au bout de quelques écoutes, bien au contraire... Juste très agréable, donc, et c'est déjà pas mal !
1 décembre 2012
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Ah... Les Midnight Oil !... Toute mon adolescence ça ! Peter Garret, le géant écolo qui faisait un peu peur quand il dansait à la manière de Mike Triso... Un style que j'ai toujours essayé d'imiter et oui, c'est pour ça que je danse si mal. Le groupe était tellement engagé dans l'écologie que les maisons de disques se refusaient de les produire, de peur de contrarier le monde de l'industrie. Ils étaient contre les essais atomiques Français à Mururoa, pour la survie des Aborigènes, contre la déforestation... Ils critiquaient ouvertement la politique des U.S.A et de l'Angleterre, le tout sans y aller avec le dos de la cuillère... Résultat, ils ont dû monter leur propre maison de production pour sortir leurs albums... et ont donc fait fortune tout seuls ! Le groupe est né en 1971, comme moi, sous le nom de "Farm", avant de se rebaptiser Midnight Oil en 1976, histoire de marquer la naissance de ma future femme. Le nom fait référence à une vielle expression intraduisible qui concerne ceux qui, toujours comme moi, aiment bien écrire quand tout le monde dort... Les choses de l'âme s'écrivent plus facilement à la lumière de la lampe à huile ("Burning the midnight oil"). Comme c'est un double album qui sort, je vous met deux clips. On commence par la leçon de danse...
A ses débuts, le groupe est plus orienté Rock que vers la fin, en 2002, où coeurs et synthétiseurs ont adoucis le son. Ce changement est très net dans ce double Best-Of, avec un premier CD bien Rock et un second plus Pop. Si j'avais été désigné pour faire cette compile, j'aurais pris exactement les mêmes morceaux. Dommage que Peter Garret aie dissout le groupe pour se consacrer exclusivement à la politique, s'inspirant directement de Laurent Caudine (qui lui aussi a quitté le trio que nous formions avec Marc Claverie - très intelligement baptisé "ADAPEI" - pour se consacrer à l'écologie)... Tout ça me rend nostalgique. En plus, j'ai eu mon bac grâce à eux. J'ai récité une de leur chansons à l'oral d'Anglais sans que l'examinatrice ne le capte : "Easy to follow your natural instinct, easy to follow, much too hard to learn"... On peut traduire ça par "Facile de suivre ses instincts primaires, facile de suivre... Mais plus dur d'apprendre !"... J'ai eu 10 au lieu du 4 de moyenne que j'avais dans l'année. Et comme au final je n'ai eu que 3 points d'avance, merci les huiles de minuit !... Essential Oils - Le double Best-Of des Midnight Oil, un album qu'il est trop bien...
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